U.S.S. BOTANY BAY

Les 3 érables du Japon palmés, déjà présentés ICI et LÀ, ont bien passé l'hiver... J'en ai laissé un en place... et rempoté les deux autres en décembre 2010. Un des deux rempotés est resté sur le "lieu de naissance"... le second a été rapatrié à la maison... Ce dernier semble se plaire et est en avance sur les deux autres qui n'ont pas encore bougé... Cette fois-ci, pas de faux pas ! Je le garde dans une semi-ombre et certainement pas dans la cuisine, directement exposé aux rayons du soleil qui ont "cramé" leur prédécesseur...

Tenez bon ! C'est la dernière ligne droite jusqu'au 20 mars 2011... le bout du tunnel n'est plus très loin... le printemps tant attendu...

La nuit en ville, l'hiver n'est pas si triste pour peu qu'on lève les yeux et qu'on regarde autour de soi... Les nombreux luminaires qui éclairent nos rues, judicieusement placés ou non, rendent parfois également un très bel effet décoratif... en faisant briller dans la nuit la végétation proche... Comme ce marronnier à Levallois-Perret ou bien ce platane parisien, rue François-Miron...

Quant au Sakura de la rue des Barres, il n'a pas attendu le signal de la Mère Patrie pour lancer son propre hanami...

Enfin, l'orme champêtre de la Place Saint-Gervais à Paris... qui commence à bourgeonner devant l'éclairage de nuit de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais...

Assortiment de perce-neige, crocus (?) ou autres fleurs de fin d'hiver au pied des arbres du Parc de la Planchette, Levallois-Perret.

Litchi d'un an

L'arrosage d'un litchi en appartement est délicat... Faire germer et pousser un litchi un an ne présente aucune difficulté mais le maintenir en vie...
Si l'on arrose trop, les feuilles brunissent... Si pas assez, elles sèchent... En plus, il faut le garder dedans pendant l'hiver à Paris... ce qui représente un risque supplémentaire de l'assécher...

J'arrose donc à peu près une fois par semaine au feeling... mais surtout je pulvérise presque tous les jours de l'eau sur ses feuilles... J'ai l'impression qu'il apprécie... Cela-dit, à moins d'avoir une serre tropicale à sa disposition, je ne recommande pas de choisir cet arbre pour un climat tempéré comme celui d'Île-de-France... même si la profusion de noyaux en hiver est tentante...

Le temps des semis approche à grands pas... il est même déjà là en terme d'œillets d'Inde ou plus grands... de tagètes « rose d'Inde » !! Plutôt que de se ruiner dans l'achat de godets à semis, je vous conseille de conserver les boîtes d'œufs (même non 'bio') qui feront très bien l'affaire...

Un peu de terreau et un semis en vrac... C'est terminé... On arrosera régulièrement pour maintenir humide... Après les dernières gelées, on repique proche du potager... Non seulement ces plantes protègent vos futurs pieds de tomates mais en plus elles favorisent et attirent les abeilles... qui sont un élément pollinisateur clé au jardin !

Tamarinier ou Tamarindus indica ? Tamaris ? C'est pas pour tout de suite l'identification stricte... On s'était déjà posé la question en juin 2010... Ça lui ressemble tellement... Ci-dessus, sa pleine expansion en fin de première poussée en septembre 2010...

Et ici, l'entame de sa seconde saison qui vient de commencer... Il est vraiment très petit et fragile... tout fin et pas plus de 3cm de haut... Il va rester à l'intérieur jusqu'à ce que je lui trouve une place à l'abri des grosses gouttes de pluie du printemps...

Intéressante composition à base d'amélanchiers de Lamarck ou Amelanchier lamarckii au Parc Collange de Levallois-Perret. Les diagonales et les lignes droites au sol qui contrastent avec le tortueux des troncs et des branches...

Rien de plus simple... On prélève à la main, sur un romarin en bonne santé, 3-4 branches qui ont belle allure. On retire la moitié des feuilles en ne laissant que celles de l'extrémité distale (sinon celles du bas tremperaient dans l'eau et pourriraient). On fait tremper dans de l'eau quelques semaines... Si l'on s'y prend en décembre-janvier, déjà on peut voir apparaître de petites racines à la mi-février... Dès que ces radicelles (qu'on distingue bien sur les photos 2 et 3) vous semblent suffisamment robustes, repiquez dans un terreau aéré sans tasser... Ensuite vous l'oubliez dans un coin du jardin... En quelques mois votre romarin aura doublé de volume, si l'enracinement se déroule bien...

Le printemps serait-il déjà là ? Oui si on en juge par les déjeuners qui osent s'improviser sur l'herbe, le monde dans les parcs ou sur les bancs publics... et les abeilles qui sortent butiner... Ça se voit mal mais elles s'affairaient activement sur ce prunus en fleur... On en distingue une tout de même... Quel plaisir de revoir un ciel sans nuages si bleu...

Hêtre ou Fagus sylvatica, dans le bois de Vincennes
Marcescence partielle typique uniquement sur les branches basses

« La marcescence caractérise l'état d'un arbre ou d'un arbuste qui conserve ses feuilles mortes attachées aux branches durant la saison de repos végétatif (l'hiver ou la saison sèche), ces feuilles ne tombant que lors de la repousse des nouvelles (au printemps ou au début de la saison des pluies). La marcescence est considérée comme une variation de la caducité, les arbres et arbustes à feuillage caduc (ou décidu) changeant de feuilles en bloc chaque année et connaissant une phase plus ou moins longue sans feuilles vivantes. Plusieurs espèces d'arbres appartenant à l'ordre des Fagales tels les chênes, les hêtres, les charmes, les châtaigniers… » WIKIPEDIA

Je ne savais pas que cette caractéristique portait un nom... Pourtant on l'a tous constatée pendant l'hiver... Les paysagistes rusent en plaçant des arbres au feuillage marcescent dans leurs compositions, pour donner un peu d'animation pendant l'hiver, à coté d'arbres complètement dépouillés de leurs feuilles...

Le célèbre Arbre de Jade ou Crassula ovata mais en fleur cette fois-ci. Non, il ne s'agit toujours pas du mien qui ne fleurira probablement jamais (lire les commentaires de l'autre jour à ce sujet). Mais qu'importe...

Si vous ne vous souvenez pas des épisodes précédents, flashbackez jusqu'en octobre 2010... Notre chère Plantine avait bien anticipé... Il s'agit bien de deux nouveaux platanes, un peu maigrichons, qui ont pris la place de leurs aînés récemment abattus...

Le frêne de l'Orégon ou Fraxinus latifollia
Arboretum de l'École du Breuil

Les feuilles du frêne de l'Orégon sont encore plus grandes que celles du commun (Fraxinus excelsior). Mais ma préférence va au frêne à feuilles étroites (Fraxinus angustifolia), sans hésitation... Pour faire un bonsaï élégant, rappelons-le, il faut des arbres à petites feuilles...