U.S.S. BOTANY BAY

Ce sera malheureusement tout pour cette année... Cependant la couleur semble bien définie... avec un trait pourpre à la base de chaque pétale qu'on distingue à peine... À l'année prochaine pour un hibiscus spectaculaire !

Le Cèdre pleureur de l'Atlas tel que présent en plein milieu de l'Arboretum de l'École du Breuil... parmi les autres cèdres, pins, séquoias ou sapins...

Voilà... quelques semaines ont passé... Après les fleurs, voici les fruits encore verts du Plaqueminier de Virginie... minuscules par rapport à ceux que vous connaissez...

Le même fruit en préparation du plaqueminier "classique", désormais grand habitué des étalages de nos marchés... L'année prochaine, je tâcherai de prendre en photo la fleur qui précède l'apparition du kaki... Ici, comme avec celui du Plaqueminier de Virginie, on la remarque toute desséchée prête à se détacher...

Après les araignées rouges, les pucerons et les cochenilles... je pensais avoir un peu la paix... C'était sans compter sur cette green caterpillar dénommée Cabbage Looper (Trichoplusia ni) survenue de nulle part... Je pense que mon identification approximative ne doit pas être loin de juste... c'est la plus commune de nos jardins... Une bande de trois joyeux lurons a dévoré en une nuit toutes les feuilles de ma menthe marocaine... et était en train d'attaquer le gardénia et les cognassiers... Out the window, all of you pests!!! Toutefois, on peut leur reconnaître une grande qualité... celle d'être facilement repérable !! Il suffit de suivre les trous... « It is called a "looper" because it arches its body as it crawls... it's a measuring worm... »

Dans la rue Rembrandt, à deux pas du Parc Monceau... une glycine magnifiquement envahissante recouvre partiellement la façade d'un immeuble... J'espère que les occupants du premier étage apprécient...

« Le fruit, glabre et bossu, est composé de deux samares formant un angle fermé. L'aile forme un angle droit avec la graine et est rétrécie dans le bas. Le fruit est connu des enfants qui en font un pince-nez. Mûr en septembre, il peut rester une partie de l'hiver sur l'arbre et tombe au sol après avoir subi une gelée. » GUY MOTEL - l'érable

On reviendra plus tard sur cette collection d'ouvrages plus intéressants les uns que les autres "le nom de l'arbre", aux ACTES SUD. En attendant, j'ignorais que l'angle plus ou moins fermé que forment les samares sert aux botanistes pour identifier les espèces d'érables... Live and learn...

J'ai acheté mon alto le 13 janvier 2005... mais j'ai commencé à le jouer 5-6 semaines plus tôt... Merci à Odile pour me l'avoir prêté pendant mon test drive... Pourquoi l'alto et pas le violon ? Comme ma chère luthière me l'a confié un jour : « Ce n'est pas parce qu'on est grand qu'on joue de l'alto ! » Mais ceci est une autre histoire... Il y a un mois, j'ai décidé de sauter le pas... enfin la mentonnière plutôt... Depuis le début elle me gênait... et désormais mon alto a une allure faussement baroque malgré un montage moderne... Une mentonnière sert, comme son nom l'indique, à poser le menton pour maintenir en place l'instrument... elle peut être centrale ou latérale (droite/gauche)... Nombreux artistes violonistes ou altistes l'utilisent. Je guette toujours lors des concerts ceux qui l'ont et ceux qui s'en passent... Avoir une mentonnière est supposé protéger le cou et moins se fatiguer lors d'une utilisation prolongée... Jacques, mon professeur, dit : « On met des années avant de trouver une position juste... sa position... » Je n'en resterais donc sûrement pas là... mais pour l'instant exit la mentonnière... Il n'y a pas de règle en fait. C'est le confort avant tout qui doit guider, sans tenir compte de l'avis du plus grand nombre... Jacques pensait m'en installer une centrale lors de notre prochaine entrevue... « Tu verras, il suffit d'un trombone pour la dévisser... » Que ne m'avait-il pas dit là !!!

Remember me? La pinching method !! J'ai pincé tout en haut... ça fait mal mais comme prévu : apparition de deux nouvelles feuilles plus petites... J'ai dû les retirer à deux reprises avant qu'elles renoncent... Même tentative de fork au niveau inférieur, même traitement... Et enfin activation des buds sous-jacents... Je laisse évoluer ainsi cette année en surveillant la "forme" qu'il prend progressivement...
[À titre informatif, cet érable a ~deux ans et demi.]

Arbre Litchi de 5 mois qui n'en finit pas de grandir (tige + feuillage = 28cm)... Depuis cette photo, les deux feuilles rougeâtres dans le fond ont viré au vert et ont pris leur pleine expansion au-dessus des autres... Beaucoup de lumière, abrité à l'intérieur, assez de place pour les racines dans un pot profond et un terreau qu'on "mouille" de temps en temps...

Petit retour sur l'Arboretum de l'École du Breuil... Par hasard, j'y ai découvert un Zelkova carpinifolia ou (Faux) Orme de Sibérie... Il semblerait y en avoir un autre, plus âgé, au Jardin des Plantes mais je ne l'ai jamais vu... Celui-ci est déjà très imposant...

C'est une sacrée surprise de tomber nez à nez avec... Son écorce, largement écaillée, dévoile un bois aux teintes magnifiquement cuivrées... qui malheureusement ne sont pas bien mises en évidence sur ces photographies...

Les graines encore vertes sur l'arbre et celles de l'année dernière sous un paillis de feuilles à son pied... Il paraît que cet arbre est souvent utilisé pour réaliser des bonsaï...

Genève ou le traumatisme parisien... l'eau sous les ponts est... turquoise... Comme celle des calanques vers Cassis... Quand je pense que je n'oserais jamais tremper le moindre orteil dans l'eau de la Seine... À quelques pas de là, les gens se baignent...

Allez... quelques cartes postales vite fait... Comme à Lausanne... un petit port de plaisance so sweet... et restaurant avec vue sur... l'eau... À Genève, on se jette sûrement aussi des ponts... c'était tentant, j'ai lutté... Maybe next time...

Terminons ce (trop) court voyage par un feu d'artifice mouillé de rigueur... Ce jet d'eau, haut de ~140 mètres, est l'emblème de la ville. On peut s'en approcher de très près... mais attention... slightly slippery!!!

Que d'eau, que d'eau, que d'eau... de l'eau libre d'accès, pure et potable... Quel bonheur par cette chaleur !! À Lausanne comme à Montreux... des points d'eau de partout... On boirait presque celle du Lac Léman tellement elle est belle... Mon meilleur souvenir de la Suisse : l'eau.

Ici on est tout en haut du Parc de Milan à coté du jardin botanique (ben oui, on ne se refait pas... entrée libre et très rapide pour en faire le tour)... En face, de l'autre coté du Lac, on peut voir Évian-les-Bains...
SCIENCE! : J'en ai ramené... je fais le test à la maison... au goût... celle puisée au dernier point d'eau visité à Lausanne a strictement le même goût que celle qu'on vend en bouteille... Mais serais-je abusé par mes sens ?

Vogue de Montreux se désaltérant...

Si jamais l'idée vous prenait d'aller barboter dans le Lac Léman cet été... Sachez que les baignades y sont très rafraîchissantes... qu'il y a des plages... et que vous pouvez louer des pédalos ou de petits bateaux pour faire un tour... Euh... pas celui-là... Lui, il fait la liaison Lausanne-Montreux...

Le bord de l'eau est très touristique à Montreux... On se croirait au bord de n'importe quelle plage dans le midi... mais la vieille ville est, elle, déserte ou presque... C'est qu'il s'agit de faire une bonne petite grimpette jusqu'en haut...

En haut, c'est la récompense... Juste après avoir passé l'hôtel tralala, une adorable petite église isolée avec une vue sur l'ensemble de Montreux...

Wouldn't you say?

Pas évident de former une lavande... c'est capricieux. Certaines parties se dessèchent sans raison... et la floraison est progressive dans le temps, inégale... Mais c'est une plante robuste qui résiste facilement au gel parisien en hiver et à un défaut d'arrosage de quelques jours en été...

Juste une petite upgrade concernant le taboulé de l'autre jour... Mettre beaucoup moins de persil, rajouter de la menthe (du jardin) et des olives noires émincées... Goûté ainsi au hasard d'une ruelle le soir de la fête de la musique... En évitant les tomates concassées en boîte qui humidifient trop la semoule...

C'est le seul qui ait germé sur le semis de 8-10 pépins du fameux Melia Azedarach. Il a démarré très vite... les autres ne sont encore que pépins !
« Les feuilles sont utilisés comme un insecticide naturel souvent associé au stockage d'aliments mais ces feuilles ne doivent pas être consommées car elles sont très toxiques. La simple présence d'un tapis de branches feuillues de Melia dans une serre constitue un excellent répulsif à insectes. De la même façon, la présence d'un melia dans une zone permet de réguler naturellement la quantité d'insectes en cas de pullulation. On peut également réaliser un purin de feuilles (ou mieux de graines moulues) qui après avoir mariné 24 heures dans l'eau et auquel on aura ajouté un « mouillant » (type savon noir) constitue un excellent insecticide (contre pucerons, chenilles, mouches mineuses, aleurodes, araignées rouges) et antifongique (contre l'oïdium, fusariose, rouille). »
Oh joie... merci wikipedia quand même... My troubles are finally over?

La trouvaille du bois de Vincennes révèle ses couleurs... c'est du grand classique fuchsia tout ça... je suis un peu déçu... En plus, il a failli mal tourner celui-là... il leur faut absolument de l'ombre !! L'exposition directe à un soleil d'été est à proscrire !

Quant au fuchsia "source de pucerons"... au sommet de sa forme... Tous les 2-3 jours, je vais l'inspecter et je retire à la main 4-5 pucerons de visu... et une fois (ou deux) par semaine, je vaporise de l'eau teintée de purin d'ortie... L'épidémie puceronesque est enrayée !

Déjà juillet ? Quel plaisir une journée comme celle-ci... Plus on avance vers le 15 août, plus les routes seront dégagées... la voie libre... Quelques nuages mais assez de soleil pour parfaire son bronzage de cycliste...

Blond comme les blés... ce sont eux qui illuminent les chemins en ce moment... Tandis que le colza monte en graine et que le maïs, encore bien vert, se prépare à nourrir les quelques corneilles et corbeaux du voisinage...

Chose promise, chose due... Ils étaient de sortie quelques jours plus tôt... On dit têtu comme une bourrique mais comme un lama ça fonctionne aussi... Hergé avait bien cerné leur personnalité dans les aventures de Tintin...

Le Chicot du Canada ou Gymnocladus dioicus or Kentucky coffeetree... Les exemplaires de l'arboretum de l'École du Breuil (et oui ça continue)... On dit que cet arbre a un feuillage très décoratif et c'est assez juste...

Il produit également d'énormes gousses qui renferment ses graines... Ça fait un peu alien quand on l'ouvre... je vous épargne un gros plan sur la partie visqueuse verdâtre à gauche... Les graines sont très dures, peut-être à l'origine de son nom ? De petites dents noircies... « Les premiers colons se seraient servis des graines du chicot du Canada, afin de faire un substitut de café ; c'est d'ailleurs pour cette raison que le nom anglais de l'arbre est le Kentucky coffeetree. » Mmmmh... et sinon « Ensuite, il faut impérativement perforer l'enveloppe de la graine, car celle-ci est imperméable et fait pourrir la graine à tout coup lorsqu'on ne le fait pas. La perforation peut être qu'une simple incision dans l'enveloppe faite à l'aide d'un couteau par exemple. Mettre la graine dans l’eau une douzaine d’heures et semer à une profondeur d'environ 2,5cm dans du terreau. » Ahh... cette partie ne me concerne pas... Ces informations viennent de Arboquebecium ; un site très bien documenté.