U.S.S. BOTANY BAY

Remember me? Et oui le temps a passé et les mini-kakis du plaqueminier de Virginie ont mûri... Sont-ils comestibles ? Vous le saurez dans quelques jours si j'alimente toujours ce blog botanique... (!?) En même temps je n'en ai testé qu'un seul, le risque est faible... Encore un peu vert et astringent mais très comparable au goût du kaki habituel. Leur diamètre est proche de celui d'une pièce de 5 centimes d'euros...

L'arbre dans toute sa hauteur... on le distingue mal avec son inséparable compère hêtre pleureur en arrière-plan... Les deux se trouvent au Square Carnot en face du Château de Vincennes...

Les mauvaises langues disent que l’automne est là... mais tel ce choisya (oranger du Mexique) du Parc Floral de Vincennes, n'en croyez pas un mot ! Il a décidé de fleurir en cette fin septembre...

« So I just did me some talkin' to the sun and I said I didn't like the way he got things done... Sleepin' on the job! Those raindrops are fallin' on my head, they keep fallin' »

Chose promise, chose due... au bout du chemin suivi précédemment, longeant l'île de la Grande Jatte, juste après le pont de Levallois : la pointe de l'île. Attention à la marche...

Je ne sais pas quel goût ont les poissons pêchés dans le coin mais il y en a... Vous le voyez ? Allez, on touche presque au but...

J'ai eu de la chance... À peine le temps de rebrousser chemin et c'était le déluge... Même si des conditions climatiques dures font souvent de très jolis clichés, j'étais heureux de ne pas avoir été surpris à la pointe de l'île...

Voilà à quoi cela ressemble depuis le quai Michelet...

« Exposition d'automne du jardin du Luxembourg "Arbre, regards croisés" : Depuis une trentaine d’années, le Sénat organise en septembre, dans le cadre exceptionnel de l’orangerie du Jardin du Luxembourg, une exposition sur un thème ayant trait à l’horticulture, à la botanique ou à l’art des jardins. »

Puisque l'exposition se termine aujourd'hui... on peut en révéler une de ses facettes, celle qui m'a le plus intéressé : le laboratoire. C'est toujours amusant d'observer une plante germer et croître en vitesse accélérée... Je me demande si mon semis de frêne à feuilles étroites sera aussi efficace...

Embryons de frêne extraits de la graine le 20 septembre 2010
(F. excelsior à gauche - F. angustifolia à droite)

Plantules de frêne issues de semis in vitro semées le 4 août 2010
Prêtes à être repiquées en serre

Jeunes plants de frêne semés in vitro mi-juillet
Repiqués en godet le 10 août 2010

Conditions de culture des frênes in vitro :

• Température constante : 23°C
• Durée d'éclairement : 16 heures
• Intensité lumineuse : 2500 lux

« Il y avait également des ours des collines. Nous les appelions "ours-chiens", ou encore "ours-hommes", je crois que ce sont ceux que les étrangers appellent "hommes des neiges". L'un d'entre eux fut tué pendant mon séjour et j'eus la chance de pouvoir l'observer attentivement. Sa fourrure tirait sur le roux et ses énormes pieds carrés se terminaient par de longues griffes acérées. Sa face m'intéressa particulièrement, elle était beaucoup plus plate que celle d'un ours qu'on trouve plus bas, un peu comme celle d'un singe ou même d'un homme. Celui-ci était un mâle adulte et son corps ressemblait bien plus à celui d'un ours qu'à un homme.
Toutes sortes de légendes circulent à propos de ces ours. Certains racontent qu'ils peuvent chevaucher un yack ou un cheval. Tout le monde sait que si l'un d'eux vous poursuit, il faut fuir vers le bas, ainsi ses longs poils lui tombent dans les yeux et l'empêchent de voir où il va. Ils savent siffler comme un homme, ça je le sais, car je les ai moi-même entendus. »

Mémoires d'un moine aventurier tibétain
Recueillis par Hugh RICHARDSON auprès de Tashi KHEDRUP

« L'île de la Jatte, autrefois appelée île de la Grande Jatte, est une île sur la Seine, située entre Neuilly-sur-Seine et Levallois-Perret sur sa rive droite, Courbevoie et le quartier d'affaires de La Défense sur sa rive gauche. »

Arrivée par le pont de Courbevoie, à gauche sur la vue du ciel... Petit coin de tranquillité au bord de l'eau... Ce n'est pas exactement propre comme Genève mais ça ira pour ce début de vendredi après-midi...

Je ne sais pas comment c'était au mois d'août mais j'ai croisé plus de canards que d'humains... alors que c'est l'été indien, the sun is shining et tout ça...

De nombreux saules pleureurs idéalement situés, en bordure de Seine... On s'installe sur un banc et on regarde passer les péniches en dégustant son sandwich tomates-mezzorella...

Forêt de peupliers sur la droite...

Quoi, c'est déjà fini ? Mmmh... À mon avis, il va y avoir une part2... Ne serait-ce que pour explorer la pointe de l'île, à droite de la vue du ciel...

Le calme avant la tempête...? La Défense lointaine...

Un couscous sans viande provoque une levée de bouclier de la part des intégristes du couscous... « Pfff... Ce n'est pas un vrai couscous ! » Oui bon... Quelle serait la meilleure appellation ? Soupe de légumes avec semoule ? Qu'importe... Voici la version 2.0 ; soit celle d'avril 2009 à peine revisitée...

Je ne suis pas un végétarien absolu, loin de là... mais si les gens devaient mettre à mort eux-mêmes les animaux qu'ils veulent mettre à leurs menus, la consommation de viande serait en chute libre... Certaines personnes mangent de la viande à chaque repas... ce qui est une aberration totale... diététique, économique etc... Surtout à l'âge adulte alors que la croissance est terminée... (2-3x dans la semaine = largement raisonnable)

ÉTAPE #1 :

• Huile d'olive : 8-10 cuillères à soupe
• Oignons : 3 de taille moyenne, émincés
• Ail : 6-8 gousses, grossièrement hachées
• Graines de coriandre pilées : 2 cuillères à soupe
• Paprika : 2 cuillères à soupe
• Poivre
• Sel : de quoi saler l'équivalent de 3L d'eau
• Ras el hanout : 5-6 cuillères à soupe

ÉTAPE #2 :

• 3 litres d'eau (1.5L d'entrée puis rajouter le reste au fur et à mesure)
• 2 cubes de bouillon aux légumes
• 200g de pois chiches secs
• Quelques fèves

ÉTAPE #3 :

• Tomates : 4 de taille moyenne, coupées en quarts
• Carottes : 6 de taille moyenne, coupées en demi-tronçons de 2-3cm
• Navets : 6-7 de petite taille, coupés en quarts
• 100g de raisins secs
• Céleri : 1 moyen, découpé en morceaux de 2-3cm
• Courgettes : 4 de taille moyenne, coupées en demi-tronçons de 2-3cm

Je mets 2 cubes de bouillon puisque sans la viande, il faut renforcer le bouillon... On le goûtera en fin de cuisson pour s'assurer qu'il est assez salé (ceux qui ne prennent pas d'harissa le remarquent). Après, toutes les variantes sont possibles... Rajout d'un poireau ou non... des branches du céleri etc... Bien sûr, tous les ingrédients sont issus de l'agriculture biologique.

J'ai revisité la harissa également... Désormais on ne s'éparpille plus... Que des piments antillais frais très forts (enfin disponibles à ma BioCoop !!), hachés puis réduits en presque pâte avec de l'huile d'olive... À utiliser avec précaution...

Ces proportions correspondent à une marmite d'une contenance d'à peu près 8L. Donc si vous cuisinez pour 4 petits mangeurs... attendez-vous à faire couscous pendant quelques jours par la suite ! ^^ Le résultat est idéal si préparé le matin pour le repas du soir... Dès que ça sent le couscous dans toute la maison, c'est cuit !

« De la famille des Gunneracées, cette spectaculaire plante originaire du Brésil sort tout droit de Jurassic Parc ! »

« Surnommée rhubarbe géante, elle n'est pas comestible ! »

« Son inflorescence regroupe des millions de fleurs ! »

« Elle aime les lieux humides et chauds et se plaît au bord des pièces d'eau avec une exposition mi-ombragée. »

« À l'automne, couper les feuilles et protéger le pied avec un paillage malgré sa rusticité qui supporte -10°. »

Je dois avouer que cette Gunnera Manicata est assez impressionnante à voir en vraie... Les pieds en hiver sont coupés comme ceux d'une pivoine... Elle se trouve au Parc Floral de Vincennes pas loin de l'endroit où sont présentées les tulipes...

Les tomates rouges « des andes » de l'association KOKOPELLI arrivent à maturité...
De la fleur au fruit... et à la bouche... Un délice !

Bon OK... celles-ci ne sont pas totalement mûres... mais je vous assure qu'elles étaient déjà magnifiquement bonnes... Comment peut-on encore acheter ses tomates à la grande distribution aujourd'hui ? Calibrées de la même taille, sans goût, de couleur uniforme... en provenance de l'étranger, par avion...

LOTUS CITY

L'œuvre de Luc Schuiten est évoquée dans un documentaire d'ARTE sur le Lotus réalisé par François-Xavier Vives dans le cadre d'une série intitulée Secrets de plantes que je vous recommande chaudement. J'ai eu le plaisir de le visionner au Musée d’Histoire Naturelle du Jardin des Plantes en cette fin d'après-midi... La semaine dernière il s'agissait de celui sur le purin d'ortie... mais on y reviendra...

Luc Schuiten est un artiste qui propose une vision du futur qui n'est pas sans rappeler graphiquement celle de Moebius... Toutefois, il y injecte une sensibilité écologique moderne qui mêle habilement urbanisme et végétation.

Je vous laisse en découvrir plus si le sujet vous intéresse :

• archiborescence.net
• citevegetale.net

Finalement le chêne liège du Parc Floral de Vincennes produit bien des fruits à l'automne... Ils sont si petits qu'on les distingue à peine... et si peu nombreux qu'on passe facilement à coté sans les voir...

Un peu comme ceux du chêne à gros fruits, les glands du chêne liège sont presque entièrement contenus dans une enveloppe... et du coup, également plus petits que les glands classiques des chênes pédonculés ou sessiles de nos forêts... Bien plus petits... avec son enveloppe, le gland du chêne liège est presque de la taille de l'akène d'une samare d'érable (à droite sur la photo).

En dehors de son enveloppe, avec sa micro-cupule, il fait moins de deux millimètres... En cherchant un peu sur l'Internet, je ne retrouve pas cette caractéristique... Ces glands sont-ils encore immatures ? Ce chêne pas encore assez âgé (il lui faut ~15 ans pour produire des glands) ? Ou bien est-ce une espèce particulière ? Manifestement l'arbre source a été planté en 1996 donc... do the maths... Cela-dit... le gland n'est pas retenu par sa cupule sur la branche comme indique la coupe du fruit... Mmmh... Bon... on verra si ça pousse !

Mon Érable de Cappadoce, tout comme l'Érable de Tartarie, termine sa seconde saison et a suivi son compère jusqu'en nursery pour la troisième... Dans quelques semaines ces deux inséparables devraient porter leurs couleurs d'automne... pourvu que leur feuillage se maintienne le plus longtemps possible...

Les tentes ont à nouveau envahi le Parc de la Planchette à Levallois-Perret... Cette fois-ci, pour le festival Jardin Bonheur... Associé au Jardin de la Mairie avec une brocante et à la Place de Verdun pour un mini Salon des Saveurs... Difficile de passer à coté de cet événement alors que La Planchette (pour les intimes) est mon "refuge-pause-déjeuner" du vendredi-samedi... Hey ! Touchez pas à MON MARRONNIER !!!

Quelques scènes d'extérieur....

Aromatiques, succulentes, pensées... rien d'exceptionnel malheureusement... Surtout si l'on est un habitué des jardineries parisiennes... Et bien sûr, les inévitables bonsaï...

Feuillage du Melia Azedarach... vert foncé, brillant et légèrement induré comme celui d'un laurier, en plus fin... Avec ses fruits encore frais et bien charnus... « Les graines à 5 côtés ont la particularité de présenter un trou en leur centre. Ce qui fait qu'elles étaient utilisées pour en faire des chapelets... »

Mon Melia Azedarach de 3 mois. Son feuillage immature ne ressemble pas du tout à l'adulte... mais il est encore trop tôt pour remettre en question son "étiquetage"... Sinon c'en est bien terminé de mes semis en vrac... ce qui pousse désormais aura un nom bien défini !

Dans la rubrique « Avec le temps, on reconnaît beaucoup plus facilement les arbres auxquels on s'est habitués... » : l'oranger trifolié. Je ne l'avais vu qu'au Parc de la Planchette à Levallois-Perret (sources des miens) mais un autre se trouve à l'École du Breuil... Et cette semaine, je tombe sur deux nouveaux au Jardin des Plantes à Paris... dont un très facile d'accès en plein milieu de la rue Buffon... le second étant un peu caché pas loin de l'acer orientale...

Mon épineux oranger trifolié de 8 mois.

L'acer tataricum a bien grandi pendant sa 2e saison... Il est temps de le rapatrier à la nursery pour la saison à venir et les premiers pincements... Plus il prend de l'âge, plus ses feuilles ressemblent à celles de l'adulte... et là, elles revêtent progressivement leurs couleurs rougeâtres automnales... À coté de l'or du ginkgo, un joli spectacle...

Mea culpa... Il n'y a pas qu'un seul érable de Tartarie au Parc Floral de Vincennes mais bien 5 ou 6... Avec le temps, on reconnaît beaucoup plus facilement les arbres auxquels on s'est habitués... Même si c'est toujours le même que vous verrez représenté ici... Celui devant lequel vous êtes peut-être passé un jour ? Ci-dessus, sa pleine expansion printanière... et ses samares doubles qui ont cet aspect à l'entrée en été...

Association étonnante... on dirait une greffe de paulownia sur un robinier dans le Parc de la Planchette à Levallois-Perret... Je l'ai toujours vu comme ça... aucune idée du pourquoi du comment... des idées ? Je pense qu'il s'agit bien d'un paulownia après avoir vu l'article d'Alain d'août dernier... J'avoue qu'il m'a un peu influencé... Du coup, j'ai "terminé" ma tentative de paulownia à la maison... Exit les graines avant que les "petites" pousses ne m'envahissent totalement... Le feuillage du bébé paulownia est ingérable en appartement !!!

Le fuchsia trouvé dans le bois de Vincennes a très mal supporté une nuit à baigner dans de l'eau de pluie, il y a quelques semaines déjà... En attendant le recyclage de son pot/terreau, je laisse une petite araignée profiter des lieux...

Inversement, le fuchsia "puceronné" va on ne pourrait mieux... à en sortir les racines du pot, littéralement... Le traitement à l'eau savonneuse a très vite porté ses fruits... Une petite pulvérisation de temps en temps et c'en était fait des pucerons... Pour les racines, je n'ai pas encore décidé de la conduite à tenir... J'imagine qu'elles sont attirées par les résidus d'eau de pluie/arrosage au fond du cache-pot...

Le bouture du fuchsia "de compétition" se développe doucement mais sûrement... L'année prochaine il ira retrouver le précédent, fenêtre "coté rue", distribuer ses fleurs fanées aux passants...

Du 29 juillet au 2 novembre 2010, au Cimetière du Père Lachaise, Jean-Claude Garnier expose 38 photos de cimetières à travers le Monde... Afrique, Amérique, Asie et Europe... Il évoque « la grande diversité des solutions trouvées par les différentes cultures pour matérialiser le souvenir du défunt et en manifester la présence et sa relation avec les vivants. »

GRANDE-BRETAGNE, Londres, Highgate

GUADELOUPE, Morne-à-l'Eau

THAÏLANDE, Ban Bang

Pour voir les 33 autres, il faudra vous y déplacer... et peut-être y faire des photos un peu moins bancales que les miennes... Sorry about that...

Cette photo a été copiée si souvent sur l'Internet qu'on se demande qui en est à l'origine... Il s'agit d'un tunnel de glycines sous lequel le promeneur peut déambuler et apprécier la palette de couleurs des différentes variétés en période de floraison. On le trouve dans le parc Kawachi Fujien à Kita-Kyushu au Japon. 4620 m², pas loin d'une centaine de glycines et 22 variétés représentées du blanc au violet... Ce qui me fait penser que cette année... je tente la Wisteria sinensis 'Alba'...